Cette recherche examine l’évolution des cartes conceptuelles produites par des étudiants lors d’un cours sur les théories de l’apprentissage. Ces cartes, créées en début et en fin de cours, ont été analysées pour identifier des changements dans leur structure et leur contenu. L’étude s’appuie sur un échantillon de 100 étudiants inscrits dans un programme de formation des enseignants secondaires, avec des cartes catégorisées selon 17 dimensions conceptuelles. Une analyse en composantes principales (ACP) a révélé des différences entre les cartes pré et post cours. Avant le cours, les cartes présentaient une organisation dispersée et difficilement interprétable, avec un modèle comportant six composantes et une faible adéquation (KMO = .55). Après le cours, les cartes montraient une structuration plus claire et consolidée, avec un modèle réduit à quatre composantes cohérentes (KMO = .81), regroupant des thématiques centrales et des concepts transversaux. Ces résultats mettent en évidence un apprentissage en profondeur, où les étudiants intègrent les notions abordées en cours tout en établissant des liens avec d’autres enseignements. La recherche souligne le potentiel des cartes conceptuelles comme outil pédagogique favorisant la réflexion et la structuration des connaissances. Des études futures pourraient étendre cette approche à d’autres contextes d’apprentissage.

Cet article présente une analyse de l’utilisation des cartes conceptuelles dans un cours universitaire, en tant que méthode pour l’apprentissage et l’évaluation des étudiants. Cette méthode favorise une compréhension profonde et significative des étudiants en organisant et reliant les concepts essentiels de manière visuelle. Les cartes, élaborées individuellement à l’aide de l’outil numérique Miro, sont évaluées selon des critères comme la pertinence des relations et la hiérarchie conceptuelle.

L’analyse souligne des gains en engagement et en compréhension, mais révèle aussi des défis, comme l’accompagnement nécessaire des étudiants dans l’élaboration des cartes. Les étudiants deviennent progressivement actifs en classe grâce à une évaluation formative initiale et une évaluation continue de leurs cartes conceptuelles. Bien que cette méthode demande des ajustements pédagogiques et des compromis, elle remplace avantageusement l’enseignement et les évaluations traditionnelles et favorise un apprentissage significatif. L’auteur conclut que les cartes conceptuelles sont un outil efficace et valable en enseignement supérieur.